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La population est multiple gouvernée par un Roi
La Thaïlande est un royaume gouverné par le roi Rama IX. On l'appelle le Royaume de Thaïlande ou le Pratet Thaï. Il est situé en Asie du sud-est et sa superficie est 514 000 m².
Les anciens connaissaient le nom de Royaume de Siam avant 1939 mais les frontières sont toujours les mêmes, avec La Birmanie à l'ouest et la Malaisie au sud complètent les frontières de l'Est par le Cambodge et au Nord par le Laos. La Cité des anges est le nom de la capitale en Thaï ou Krung Thep. Son nom officiel est Bangkok pour le monde entier. La monnaie nationale est le baht qui a cours depuis des millénaires. La monarchie est constitutionnelle depuis 1932 avec une dynastie royale qui a donnée le roi Rama IX, neuvième de la dynastie Chakri, en place depuis 1946.
Le roi actuel fait partie de dynastie ayant eu la plus longue vie dans le pays. Il est aussi le souverain constitutionnel, le chef de l'Etat, le chef des forces armées, le défenseur de toutes les confessions en étant de religion bouddhiste.
Le pays a connu une mise en place mouvementée avec 19 coups d'Etat depuis 1932 inspirés par l'armée. Il faut garder en tête que le dernier est actuel, en date du 22 mai 2014.
L'économie fait du pays une terre en développement croissant
Sa superficie le classe 51e dans le rang international en matière de superficie et le 19e en ce qui concerne le peuplement avec 66 720 153 habitants recensés en 2012. L’ethnie Thaï est majoritaire avec une représentation de 75 % de la population, quand, 14 % sont chinois et 3 % sont malais. Des minorités composent la mixité sociale avec les Môns, les Khmers et certaines tribus vivant dans les collines. Une grande partie de la population a adopté la religion bouddhiste avec 95 % qui la pratiquent sur tout le territoire.
Une histoire asiatique : la bataille du peuple et d'un trône royal
Le pays a une géographie particulière. Il est entouré par l'eau en faisant partie de la péninsule indochinoise. Cette situation entre mer et terre donne une terre fertile. Les pieds dans l'eau, le pays offre des paysages montagneux arborés, particuliers et typiques.
Dans cet univers paradisiaque, un royaume est né, souvent, appelé "le royaume du sourire". Comme sa géographie, la vie politique du pays s'est construite dans le contraste de la modernité et des traditions monarchiques issues de la domination du bouddhisme.
La capitale Bangkok est une image parfaite de ce contraste qui définit le pays. On se déplace en métro aérien à travers les buildings de près de 100 étages, alors, que la population se rend au marché flottant et au temple pour les prières quotidiennes. Ce paysage économique et culturel contrasté est le fruit d'une démocratie qui se construit encore de nos jours, par de fréquents coups d'Etat. Depuis 1932, la famille royale est menacée de l'intérieur par les rivalités pour le trône et de l'extérieur par l'armée qui veut imposer une dictature communiste. Le coup d'Etat est devenu une tradition politique nationale qui caractérise le pays.
Le vieux roi Rama IX a réussi à maintenir un certain équilibre entre le peuple et la royauté mais la situation est fragile. Le dernier coup d'Etat date du 22 mai 2014. Il a vu partir un membre de la famille du Premier ministre en place. Le soutien des Etats-Unis pour stabiliser la démocratie donne de bons résultats depuis les années 80 où le gouvernement militaire en place cherche depuis lors, à ouvrir le pays vers l’Occident. La croissance du pays est désormais portée par la vague de la croissance asiatique. Les investisseurs japonais investissent d'une façon importante dans le textile et l'électronique. En 1997, la crise financière asiatique fait que la monnaie du pays s’effondre.
Un nouvel affrontement se met en place entre les chemises rouges (soutien de l'ancien premier ministre Taksin) et les chemises jaunes (soutien de l'armée et du roi de Thailande). Le gouvernement Taskin et son armée sont reversés et leur exil permet de mettre fin à une forte corruption qui asphyxiait le pays.
Une culture qui représente bouddha dans chaque étape de la vie quotidienne
La culture est un dépaysement assuré. Une architecture typique totalement influencée par le bouddhisme. Les historiens thaïlandais l'appellent le bouddhisme theravada. La majorité des hommes et des femmes pratiquent cette religion depuis des générations.
Ils ont pour voisins 4 % de musulmans et 1 % de chrétiens en parfaite harmonie. On retrouve cette influence dans les tableaux, les sculptures, la danse et la musique qui représentent ou vénèrent Bouddha. Les moines chargés de transmettre la religion et d'en être leurs gardiens pratique l'ascétisme. C'est-à-dire qu'ils mendient leur nourriture tous les matins auprès des habitants. Les commerçants participent eux aussi à l'entretien des moines dès 6 h 00 du matin notamment à Bangkok.
Les croyances bouddhistes
Les croyances animistes sont installées depuis longtemps. On vénère les amulettes magiques et le fameux culte domestique par les esprits du lieu ou chao thi.
Les maisons des esprits sont placées devant les maisons ou les commerces pour prier chaque jour. Les thaïs laissent toujours des offrandes en fleurs ou en nourriture après leurs prières. Dans ce pays magnifique il est de bon ton de parler des cultures plutôt que de chercher à définir une culture unique. La culture bouddhiste, profane et traditionnelle, musulmane vivent ensemble. Les musulmans sont localisés dans le sud du pays près de la frontière malaisienne dans les trois provinces de Pattani, Yala et Narathiwat.
La langue nationale taï secondée par l'anglais et le chinois
Les groupes de populations apportent une culture significative mais la langue reste une marque de façon de vivre et de pensée indéniable. Même si les Taïs viennent de Chine du sud directement de la province de Yunnan au IXe siècle, ils ne parlent pas le chinois.
Ils parlent le taï issu du kam-taï. Une langue appartenant à la famille des langues taïes-kadaïes. De nos jours, on distingue deux grands courants de cultures thaïlandaises. La culture bouddhiste et traditionnelle qui sont représentatives de l'ensemble du pays. Elles se composent de la culture laotienne pour les provinces du Nord-est, et la culture thaïlandaise ou siamoise. Pour comprendre cette culture siamoise, il faut remonter au 18e siècle quant à Bangkok les birmans prennent le pouvoir en 1782 en détruisant Ayuthaya (1767). Ils s'installent en demandant aux artistes de construire la ville telle que nous la connaissons aujourd'hui. La majestueuse pagode du Bouddha d'émeraude ou wat prakao date de cette époque où la culture lao est largement imposée par l'armée siamoise.
L'arrivée des français en 1893 fait malheureusement perdre la langue lao au pays. A ce jour, leur culture est principalement influencée par la télévision thaïlandaise qui est fortement teintée de la culture chinoise. Les français signent un traité franco siamois et donnent à ce territoire le nom de Issaan. Le nord-est du pays perd une partie de sa culture qu'elle ne retrouvera pas mais que les thaïlandais essaient de reconstituer notamment par la gastronomie issaan très spécifique de la région. Cette perte est due à une politique française et siamoise agressive qui interdisait de parler lao, de chiquer le bétel et de porter les jupes traditionnelles lao aux femmes.
Le thaï est donc la langue officielle du pays parlée par 85 % de la population. Cette langue nationale a pour origine le dialecte lao provenant du Laos, le lao soung et le lao soum. La deuxième langue nationale est le chinois avec 2 000 000 de praticiens. Certains (70 000 thaïlandais) pratiquent un dialecte chinois le hakka aussi. L'anglais est la seconde langue pour l'administration mais elle est parlée en seconde langue par 3 500 000 âmes dans tout le pays. L'anglais comme le chinois sont des langues commerciales. Elles permettent d'élargir l'horizon de développement des habitants. Le français est toujours en place mais en troisième position jusqu'en 1945. C'est maintenant une petite minorité de 2 000 francophones vivants dans le pays qui pratiquent la langue de Molière. L'expatriation des occidentaux est une réalité. On rencontre facilement des français, des belges, des canadiens francophones installés dans le sud. Une zone considérée comme hautement touristique. Malgré la constatation de la mixité des langues et des cultures, le roi parle thaï, l'anglais et le français couramment. Cette éducation princière date de l'époque précédente à 1946, quand le pays était frontalier à la Brimanie ou Indes Britanniques et à la l'Indochine française sur le côté est.
La gastronomie ou la rencontre de l’Asie et de l'orient
Le tourisme est l'industrie la plus prospère du pays. Ce secteur économique a rendu la gastronomie thaïlandaise célèbre dans le monde entier. Comme la vie dans le pays, les contrastes sont caractéristiques de la cuisine.
On passe aisément du plat pimenté aux saveurs sucrées. Malgré tout, beaucoup d'harmonie est issue de cette cuisine raffinée et excessivement riche. Le mariage des influences de l'Occident et de l'Orient est un trait de caractère précieux qui donne des plats exquis où la présence de la mer est forte. La cuisine thaï se compose de poissons et crustacés, d'herbes et de plantes. Les chefs travaillent les ingrédients pour les présenter toujours en fines lamelles. En raison du bouddhisme, les grosses parts de viande ou de poisson ne sont pas préférés dans les plats thaïs. A cause de l'influence chinoise, la cuisson des préparations se fait souvent par la friture ou la grillade à feu vif.
La dégustation des plats thaïs est aussi un voyage dans l'histoire du pays qui a connu plusieurs colonisations de la part de ses voisins comme des occidentaux. Dès le 17e siècle, on rencontre une influence européenne à travers des plats portugais, hollandais ou français. Le Portugal amena dans ses bateaux les piments, tout droit venant d'Amérique Latine. Cette tradition siamoise de s'adapter à l'influence étrangère et d'apprécier ce qui pourrait être bien pour soi est typiquement ancré dans la manière de penser des thaïlandais. De la même manière ils remplaceront le 'gee' indien par de l'huile de noix de coco et par du lait de coco pour préparer des mets crémeux. Les fortes épices sont adoucies par les herbes fraîches comme la citronnelle et le galanga. Elles aident aussi à une présentation fraîche et végétale appréciée des thaïs.
Un repas traditionnel se compose d'une soupe en entrée, d'un plat au curry épicé accompagné d'un poisson et de légumes frais. La salade est toujours très épicée et elle peut être servie à la place du curry qui est dégusté avant le plat. Ce dernier est encore épicé mais permet de manger un poisson ou une viande (généralement du porc ou du canard) accompagné de légumes cuits. Selon la tradition les morceaux de poisson ou de viande sont coupés en petits morceaux. Il n'est donc pas nécessaire d'utiliser un couteau. La cuillère est ainsi privilégiée pour déguster les saveurs thaïlandaises. Un dessert sucré ou des fruits frais terminent un repas comme la mangue, le durian, le jaque, la papaye, les raisins ou le melon.
Les transports pour voyager sur l'eau, en train, en vélo
Les transports sont une marque de modernité mais aussi un puissant facteur de l'importance des traditions du peuple thaïlandais. Les thaïlandais font leur marché sur l'eau mais ils n'hésitent pas à construire des aéroports conçus avec les technologies ultra-modernes.
On rencontre dans les campagnes le transport à dos d'éléphant, et à Bangkok, le tuk-tuk mais dans la capitale, les motos ont remplacé les vélos. les nombreuses rivières permettent une navigation largement utilisée par les commerçants pour transporter leurs marchandises et vendre au plus grand nombre. Malgré tout, le bus est populaire en ville pour les longues distances. Alors que le transport routier est souvent utilisé pour la livraison des marchandises d'une ville à l'autre. Il subit la conséquence du développement de l'achat de voiture par les expatriés et la classe moyenne grandissante. Le trafic s'intensifie dans une grande ville comme la capitale et le nombre impressionnant de taxis et de moto-taxis ne cesse d'augmenter. La fréquentation du métro aérien a atteint 800 000 usagers par jour. Son agrandissement est ainsi prévu, plutôt que le développement des voies ferrées qui continuent d'avoir un trafic lent et mal entretenu.